Jacques Higelin

Ballade Pour Izia


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Peut-être ce qui m'attire en toi, tire en toi
N'est rien que l'autre versant de moi, sang de moi
Où m'attendait la jouvencelle
Cachée derrière les portes
Les portes du ciel

Rien de tout ce qui m'inspire en toi
Pire en toi
N'est plus doux que le grain
De ta peau, de ta voix
Dont la magie providentielle
M'ensorcelle et m'escorte
Jusqu'aux portes du ciel

D'où, d'où, d'où viens-tu?
Oh, ma tendre merveille
Mon amour absolu
Bercée par le flot des sortilèges
Et des rêves étoilés
Sous le grand manège enchanté

Peut-être
Ce qui me relie à toi, lie à toi
N'est autre que ce cordon de soie, don de soi
Que tu m'enroules autour du cœur
Pour l'empêcher de courir
Se faire prendre ailleurs

Et si tout ce que j'adore en toi, dort en moi
Je veux que tu le réveilles en moi, veille en toi
Pour que de la terre au soleil
Des pluies de nos caresses
Naisse un bel arc-en-ciel

D'où, d'où, d'où viens-tu
O ma tendre merveille
Mon amour absolu?
Bercée par les sortilèges et les rêves étoilés
Sous le grand manège enchanté

Peut-être ce qui m'attire en toi, tire en toi
N'est autre que le sourire en moi, rire en toi
Du petit esprit malicieux
Qui lance des étincelles
Dans le ciel de tes yeux


Autor(es): Jacques Higelin

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