Djian's Waltz
Quand le cur devient sombre,
les paroles sont amères.
Quand elles sortent du nombre,
mieux vaut les retenir.
Quand est finie la ronde,
que les mains se desserrent,
il n'y a plus rien à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Quand le cur devient sombre,
les paroles sont amères,
il n'y a à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Quand la veille est trop longue,
on s'endort sur les pierres.
Le chant triste du monde
berce nos souvenirs.
Quand vient l'heure où retombe
le nez au fond du verre,
il n'y a rien à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Quand la veille est trop longue,
on s'endort sur les pierres.
Il n'y a rien à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Quand les berges s'effondrent,
il n'y a plus de rivière.
Les imbéciles se trompent
et les autres font pire.
Un jour le feu vous ronge,
un jour le cur vous serre.
Il n'y a rien à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Quand les berges s'effondrent,
il n'y a plus de rivière.
Il n'y a rien à répondre,
il n'y a plus rien à dire.
Autor(es): STEPHAN EICHER, PHILIPPE DJIAN