Serum

Blanc et noir


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Il est blanc, je suis noir
La différence ne se voit que dans les yeux des bâtards
Trop tard Différence ethnique, alliance de cultures
Voilà les raisons de notre progression, c'est sûr
J'ai l'esprit clairvoyant et les yeux bien ouverts
Car j'inspire, j'espère Mec, à faire taire
Dans l'instant tous les soi-disants "prophètes,
Les propagateurs, adulateurs d'une race parfaite"
C'est clair et net, la démonstration est faite
Dix pour cent pour Le Pen aux élections, c'est une défaite
En fait, prends ça dans ta face, quelle que soit ta race,
Noir et blanc, blanc et jaune, jaune et rouge, rouge ou beur
Je m'adresse à la jeunesse, celle qui se dresse, sans cesse
Sans peur ni crainte, face aux dictateurs
Dont l'empreinte reste une offence, pour ce monde qui avance.


Refrain (x2)
Je suis blanc, il est noir, c'est une leçon pour l'histoire.
Blanc et noir, l'histoire est à revoir.


OK Shen, je reprends pour faire monter la transe
J'augmente le volume, et là tu sens gonfler ma plume
Mon cerveau fume, j'ouvre les yeux
Les faussaires sont partout
Oui, ces individus qui crachent seulement sur Le Pen
Et entretiennent le même style de haine
Du genre complètement manipulé
Par des pseudos suppôts de prophètes
Le décalage est certain Mais, maltraitant le bâtard
Qui se dit blanc, qui se dit beur, qui se dit noir,
NTM est l'impact sans aucun sens du tact
se déjouant de toute attaque
Des ennemis de la liberté Fils de pute qui réfutent et se butent
Dans les préjugés dépassés Pump it up, Pump it up...
Ankylosés par les années
Quant à nos pairs endoctrinés par leurs aînés
Sont déjà prêts à assurer la relève
Donc une seconde d'attention
Car, préalablement, toujours sans faux-semblants,
La société multiraciale va de l'avant
Je suis renvoi, c'est un blavant
Et pourtant dans nos veines coule le même sang.


Refrain (x2)


Farakhan ou Le Pen Même combat pour la haine
Je dis stop, c'en est trop go !
Attention danger, ne laisse pas véhiculer
Dans ton esprit, leurs idées leurs paroles, leurs volontés,
Leurs notions d'attardés fanatiques ou disciples,
ta raison n'a pas de sens
Je suis blanc, il est noir alors prends ça comme une offense
Car en France, le problème n'a pas lieu d'exister
Les Etats-Unis ne sont pas toujours bons à copier
Multiraciale est notre société alors bougeons ensemble, et créons l'unité
Car depuis longtemps, trop longtemps, oui depuis trop longtemps
Depuis que le monde est monde, la couleur est une frontière
Une barrière, c'est clair, je déclare le guerre
A la terre entière, d'un revers autoritaire
Je balaie, je combats puis, l'un après l'autre,
J'abats le Front National, les skins, l'apartheid, le ghetto.


Refrain (x2)


Parallèlement, je te démontre que, quelle que soit ta couleur,
quelle que soit ta nature aucune race n'est supérieure,
car il n'y a pas de couleur
Pour être cartonneur asphyxiant le préjugé
car toute connerie a ses limites
L'indulgence, je m'en dispense toutes ces conneries dérisoires
Comment peux-tu y croire ?
De quel droit peux-tu penser que cette chose dans laquelle
Tu te terres nous diffère Car sans comprendre, sans apprendre
Tu t'enfonces et je n'ai même pas pitié de toi
Car, à l'heure où je te parle,
Prends-tu seulement conscience de mes mots ?