Les Jours de Joie
Puis j'ai vu leurs murs couler en un jour ou en une année.
J'ai laissé passer les fêtes, comme un ami qu'on voit partir
A courir après des miettes et pour vivre et pour m'étourdir.
Les jours de joie, laisse-les vivre.
Les souvenirs, laisse-les courir.
Quand ils sont là, laisse-toi vivre, laisse-toi vivre.
Les jours de joie, laisse-les rire.
Les souvenirs, laisse-les mourir.
Ne t'en fais pas, laisse-les rire, laisse-les rire, laisse-les rire.
J'aimerais trop peu ou trop, parfois trop tard, parfois trop tôt
En passant, sans dire un mot, des grands rires aux grands sanglots.
Et, crois-moi, si le temps passe, laisse-le partir où il veut.
Ce qu'il écrit tu l'effaces et tu gardes ce que tu veux.
Les jours de joie, laisse-les vivre.
Les souvenirs, laisse-les courir.
Quand ils sont là, laisse-toi vivre, laisse-toi vivre.
Les jours de joie, laisse-les rire.
Les souvenirs, laisse-les mourir.
Ne t'en fais pas, laisse-les rire, laisse-les rire, laisse-les rire.
Les jours de joie, laisse-les rire.
Les souvenirs, laisse-les mourir.
Ne t'en fais pas, laisse-les rire, laisse-les rire.
Les jours de joie.
Autor(es): ETIENNE RODA-GIL, MERLOT LECLERC