Tout passe
Qu'importe le bruit de nos larmes 
Le temps couvrira le vacarme 
Taira notre douleur 
Question de jour ou d'heure 
Comme un sablier sur nos âmes 
Oublier nos bleus et nos blâmes 
Égrainer les bonheurs 
Qu'on cache à l'intérieur 
Tous les refrains qu'on respire
Les anges n'en retiendront que l'air 
Cessons de chanter le pire, au pire
Laissons-nous faire 
On dessine des aquarelles sur nos cœurs 
À l'ombre du ciel pour en conserver les couleurs 
On dessine les battements que l'on a sur nos cœurs 
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos heures 
Tout passe 
Tout passe 
Tout passe 
Qu'importe le temps de nos rêves 
La couleur est toujours trop brève 
On a la main qui tremble 
Nos tableaux nous ressemblent 
On part, on dérive, on revient 
Entre la rive et le ravin 
On hésite, on oscille 
Nos envies se faufilent 
Frêles et modestes navires 
Nos vies tanguent et parfois s'égarent 
Si tu sens que tu chavires alors vire à l'espoir 
On dessine des aquarelles sur nos cœurs 
À l'ombre du ciel pour en conserver les couleurs 
On dessine, les battements que l'on a sur nos cœurs 
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos heures 
Tout passe 
Tout passe 
Tout passe 
Joli prémisse, jolie promesse 
Que l'on ne tiendra pas 
Le temps qui passe est une ivresse 
Niant plus jamais la gueule de bois 
Si l'on devient aveugle comme l'amour 
J'apprendrai à lire en braille 
Sur tout corps, chaque mot, chaque jour 
Tous les détours, tous les détails 
Tous les concours, toutes les failles 
On dessine des aquarelles sur nos cœurs 
À l'ombre du ciel pour en conserver les couleurs 
On dessine, les battements que l'on a sur nos cœurs 
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos heures 
Tout passe (sur ton corps qui divague)
Tout passe (tous les détours tous les détails) 
Tout passe (passe passe) 
(J'apprendra à lire en braille) tout passe 
(Sur ton corps qui s'inscrit) tout passe
Tout passe
Autor(es): Laurent Amir Haddad