Alex Beaupain

Un Culte Insensé


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Ce champ de ruines où je me couche,
Cette cathédrale effondrée,
Tu en étais la pierre de touche,
La clef de voûte, le grand pilier.

Le jour vient étouffant le rêve,
À travers ses vitraux brisés,
Je dois te dire même si j'en crève,
Même s'il m'en coûte de l'avouer,

Je t'ai voué, un culte assez insensé,
Je t'ai prié, de me garder.

Les calvaires qui marquent ma route,
Ce chemin de croix que j'emprunte,
Je suis ton pèlerin qui doute,
J'ai tellement cru en tes étreintes.

Le jour qui va poursuite sa course,
Mes larmes ont cessé de couler,
Toi seul en a tarit la source,
Toi seul m'a fait si dévoué,

À te vouer, un culte assez insensé,
Je t'ai prié, de me garder.

Le jour tombe sur l'enfant de cœœur,
Agenouillé sur le pavé,
Comme lui devant le Sacré Cœœur,
Pendant des heures,

Je t'ai voué, un culte assez insensé,
Je t'ai prié, de me garder,
Je t'ai voué, un culte assez insensé,
Je t'ai prié, de me garder.


Writer/s: BEAUPAIN, ALEXANDRE MICHEL / BONNET, FREDERIC