Cendrillon

Henri Salvador

Cendrillon,
Toujours vêtue de haillons
Pour toi il n’est rien de bon
Dans ta maison
Tes deux sœurs
Se moquent de ta douceur
Tu es leur souffre-douleur
Elles n’ont pas de cœur
Ce soir, seule tu es restée
Pendant qu’elles allaient danser
Mais voici ta bonne fée qui veille
Cendrillon,
Eclatante de beauté
Jusqu’à minuit va danser
Court au bal masqué

Mais soudain,
Quand minuit vient
De sonner
Tu t’enfuis loin du palais
Perdant ton soulier
Parmi les dames de sa cour,
Le prince ébloui par l’amour
Cherche partout l’inconnue
Si belle Cendrillon
Les plus célèbres beautés
Bien en vain ont essayé
Ton joli soulier
Mais le lendemain au Palais
Quand tu chaussas le beau soulier
Tu fus soudain transformée
Merveille Cendrillon
Par la vertu d’une fée
Le prince t’as retrouvé
Et il t’as donné
Cendrillon,
Son amour, sa vie, son nom