Nicolet

Hochelaga


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Et à chaque fois
À chaque soir un mouvement
Un geste qui appelle la nuit
Un geste qui appelle la nuit

Et quand je descends
Je suis les corridors et les artères
Le vent se mêle à l’étrange lumière
Sur la ville

Mon corps accélère et je traverse l’odeur
Qui me ramène

Et à chaque fois
Je vois des maisons vides
Je vois des maisons pleines
Des gens qui attendent les signes
Les signes qui jamais ne viennent

Et pourtant, je descends
Je suis le mouvement des villes
Les quartiers qui changent et s’allongent
Dans un jeu de métamorphoses

Mon corps accélère et je traverse l’odeur
Qui me ramène vers mon palais incolore
Aucune lumière
Le soleil ne brille pas
Le soleil ne brille pas

Mon corps accélère et je reconnais l’endroit
Que je traverse
Je marche dans mon monde incolore
Je fais face à mon âme
Que le soleil n’illumine pas
Le soleil n’illumine pas
Le soleil ne brille pas

(Ah ah...)


Writer/s: Etienne Hamel