
Orphelines
Là d'où j'viens les gamins
Se méprisent pour des Hiers
Qu'ils n'ont jamais commis
Pour les larmes de leurs mères
Là d'où j'viens les enfants
Crèvent d'hontes impardonées
Et tous vos lendemains
Nous ont abandonnés
Mais moi, j'ai pourtant
Jamais demandé d'être
Ni moi, ni mes soeurs,
Les orphelines
Des fois en silence,
Je rêve de renaître
Là où les coeurs
Ne meurent
Pas de famine
Hier soir mon père est mort
Voulez-vous savoir c'qu'il m'a laissé
Du dernier souffle de son corps
Il me légua sa vérité
Je t'implore de me croire
Que j'ai fait de mon mieux
J'ai moi aussi grandi sans père
Je sais combien tu m'en veux
Toute cette haine qui t'habite
Te raconteras l'illusion
Que c'est elle qui t'a construite
Mais je t'en supplie, fais pas le con
Fais pas comme moi,
Pleure et tends la main
Ils diront que t'es qu'une gamine
Fais gaffe aux âmes qui se noient
Elles ont laissé leur coeur mourir de famine
Et voudront se noyer avec toi
Voyez, tous nos pères infidèles
Une missive d'la part, de vos gamines
Nos enfances douces sensées êtres si belles
Sont par votre faute, mortes entre les lignes
D'une histoire d'un foutu conte de fées,
Qu'on buvait à même vos regards fuyants
Regardez, comme j'accumule les truands
Y'en a bien un qui va m'pardonner
Et dans nos coeurs, les fleurs malines
Poussent dans les jardins sombres de nos désirs
Je rêve de vengeance, je rêve de guérir
J'éclos chez celui qui m'éclos à mourir
Mais moi, j'ai pourtant
Jamais demandé d'être
Ni moi, ni mes soeurs,
Les orphelines
Des fois en silence,
Je rêve de renaître
Là où les coeurs
Ne meurent
Pas de famine
Les entrailles pour cimetière
De nos songes d'enfances
Je vois bien dans vos yeux
Vous souhaitez mon absence
Mais moi, j'y suis pour rien
Mon père a tout quitté
Pour que je ressuscite
Ses rêves assassinés
Par sa main, par votre faute
Je cherche toujours le coupable
En attendant pour survivre,
C'est moi que je blâme
Là d'où j'viens les gamins
Se méprisent pour des Hiers
Qu'ils n'ont jamais commis
Pour les larmes de leurs mères
Là d'où j'viens les enfants
Crèvent d'hontes impardonées
Et tous vos lendemains
Nous ont abandonnés
Mais moi, j'ai pourtant
Jamais demandé d'être
Ni moi, ni mes soeurs,
Les orphelines
Des fois en silence,
Je rêve de renaître
Là où les coeurs
Ne meurent
Pas de famine
Hier soir mon père est mort
Voulez-vous savoir c'qu'il m'a laissé
Du dernier souffle de son corps
Il me légua sa vérité
Je t'implore de me croire
Que j'ai fait de mon mieux
J'ai moi aussi grandi sans père
Je sais combien tu m'en veux
Toute cette haine qui t'habite
Te raconteras l'illusion
Que c'est elle qui t'a construite
Mais je t'en supplie, fais pas le con
Fais pas comme moi,
Pleure et tends la main
Ils diront que t'es qu'une gamine
Fais gaffe aux âmes qui se noient
Elles ont laissé leur coeur mourir de famine
Et voudront se noyer avec toi
Writer/s: Abelaïd