Une Ombre De Toi-Même
Lombre qui saigne et qui ne tache pas,
Un fantôme qui arrive soudain
À laube, et part, silencieux?
À quoi sert ton sourire de fer-blanc
Si tout coule dedans?
À quoi ça sert dégayer les rides
Si tes yeux sont vides en face des tiens?
Pourquoi brûles-tu les feuilles jaunes
De ta vie dans ce feu dévorant?
Pourquoi sefforcer à embrasser
Ce cancer trompé?
Jusquà quand faut-il attendre
Sans rien entendre, jusquà ce quil arrive
Les jours de tes yeux démeraudes
Les jours de musique dans les] halles
De ta fuite de la ville invisible
Où tu restes captive?