Les amoureux des bancs publics
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
(1952)
Casi cuatro décadas después de su estreno en Ámsterdam, la cantata Dialecto de Pájaros del compositor Patricio Wang revive en Chile con una versión revisada por su autor. Una obra mística y vanguardista que regresa para cerrar un ciclo pendiente en la historia musical de Quilapayún y Patricio Wang.
El próximo 11 de noviembre, en el aniversario del nacimiento de Vicente Feliú, se publica Serenamente, segundo álbum póstumo del trovador cubano. Con producción general de Silvio Rodríguez y la participación de artistas como Miriam Ramos, Aurora Hernández y Carlos Lage, el disco recoge una selección de canciones registradas en los Estudios Ojalá y ahora reunidas en un nuevo capítulo de su legado.
Guionizada por Kike Babas y Kike Turrón e ilustrada por doce destacados dibujantes, Joaquín Sabina. Pasión y vida (Vol. 1) recorre en formato cómic la primera etapa vital y artística del trovador de Úbeda, desde su infancia hasta su consagración como figura fundamental de la canción en castellano.
Feliu Ventura regresa tras tres años de silencio escénico con Quan el cel es tornà negre, una canción que recupera la forma colectiva de la dansà valenciana y se convierte en una denuncia abierta a la gestión de la catástrofe ocurrida durante la DANA del 29 de octubre de 2024. Acompañado por La Maria, Titana, Miquel Gil, Pep Gimeno "Botifarra" y Vicent Torrent, Ventura convierte la canción en una herramienta de memoria, denuncia y solidaridad.
El músico catalán Albert Pla y el líder de La Vela Puerca Sebastián Teysera colaboran en Perdónenme, una canción que fusiona sensibilidad, humor y melancolía como homenaje a Argentina y Uruguay, países clave en el recorrido artístico de Albert Pla.